© Shutterstock / Krasowi / WWF Atlantic cod

Restauration des habitats côtiers

Le WWF-Canada restaure les habitats côtiers pour renverser le déclin des espèces.

Restaurer les habitats côtiers

La zone côtière, qui ne représente que 10 % de l’environnement océanique, est pourtant l’habitat de plus de 90 % des espèces marines.

© Anna OLAFSDOTTIR / WWF Canada apelin (Mallotus villosus) eggs on kelp

Menaces

Les habitats côtiers jouent un rôle vital pour la santé et l’équilibre de l’océan. Cependant, la biodiversité y décline et les écosystèmes s’appauvrissent à un rythme alarmant.

La restauration des habitats côtiers est décisive pour la réhabilitation des écosystèmes aquatiques et de la biodiversité marine, qui sont tous deux très importants, tant pour des raisons culturelles qu’économiques. Le Fonds pour la restauration côtière permet au WWF-Canada de surveiller les habitats aquatiques à Terre-Neuve—et—Labrador.

Ce que fait le WWF

© Karen ROSBOROUGH / WWF-Canada Fishing boats and fishermen, Newfoundland, Canada

La restauration des côtes

En 2017, le WWF-Canada a commencé la restauration d’habitat à grande échelle à Terre-Neuve—et—Labrador. Avec le Fonds pour la restauration côtière, le ministère des Pêches et Océans Canada (MPO ) appuie le WWF-Canada et neuf organisations partenaires pour le suivi et la restauration des habitats de poissons côtiers et de rivière. Le WWF privilégie une approche basée sur les écosystèmes, pour une gestion des pêches qui tire parti du savoir autochtone, de la recherche scientifique et de la science citoyenne.

© Stephanie Nicholl / WWF-Canada Capelin on shore, Newfoundland

Le capelan en santé

Le capelan est un petit poisson qui constitue une source vitale de nourriture pour les oiseaux marins, les phoques, les baleines et la morue de l’Atlantique. Le WWF restaure plusieurs habitats du capelan à Placentia Bay et à d’autres endroits prioritaires, tout en cartographiant l’étendue des habitats du capelan grâce à la science citoyenne et à la collecte de savoir avec des partenaires (le Fish Food and Allied Workers Union, la Memorial University et le NunatuKavut Community Council). Nous travaillons aussi à développer des indicateurs de la santé des habitats de frai du capelan en faisant le suivi des œufs et des larves et en consignant la température sur la plage et dans l’eau.

© Gilbert Van Ryckevorsel / WWF-Canada Wild Atlantic Salmon

Le suivi par la communauté

Nous travaillons à développer la capacité des communautés locales à faire le suivi des espèces et de la restauration d’habitats. Cette démarche inclut:

  • La restauration, la planification et des consultations avec la communauté au NunatuKavut, au Labrador, et dans d’autres endroits stratégiques répartis dans la province.
  • La caractérisation du changement côtier au NunatuKavut par l’utilisation de la télédétection et les relevés de terrain, en collaboration avec le NunatuKavut Community Council et le Geological Survey of Newfoundland and Labrador.
  • Le suivi et la restauration de l’habitat du saumon de l’Atlantique et de l’omble chevalier, en collaboration avec des organisations de conservation du saumon et des communautés rurales et autochtones.
  • En équipe avec le Réseau des observateurs du capelan et l’Observatoire global du Saint-Laurent, nous travaillons sur eCapelan.ca, un site Internet qui permet aux citoyen.ne.s de documenter leurs observations de capelans. Ces données aident les chercheur.se.s à faire le suivi des présences et des frais de capelan pour aider à orienter les efforts de conservation des poissons-proies dans les provinces atlantiques du Canada et au Québec.
© Shutterstock