© Court Whelan/Natural Habitat Adventures Monarch Butterflies at the Monarch Biosphere Reserve, Mexico

Monarque

Ces papillons marathoniens, petits et puissants à la fois, sont aisément reconnaissables grâce à leurs marques oranges, noires et blanches.

À propos du monarque

Ces petits mais puissants marathoniens aux ailes oranges, noires et blanches si caractéristiques sont l’une des espèces de papillons les plus reconnaissables.

Il est possible de repérer immédiatement un monarque adulte grâce à ses deux paires d’ailes oranges veinées de noir et tachetées de blancs. On distingue les mâles avec le point noir qu’ils arborent au centre de leur aile postérieure.

Chaque automne, les monarques quittent pour un incroyable périple de 4 000 à 5 000 km, du sud du Canada jusqu’à leurs sites d’hivernage dans les forêts montagneuses du Mexique. C’est l’une des plus longues migrations d’insectes au monde!

Faits concernant les monarques

Monarch Butterfly

Monarque

En voie de disparition

Nom scientifique :

Danaus plexippus

Statut :

En voie de disparition

En voie de disparition Espèce sauvage qui, de façon imminente, risque de disparaître du pays ou de la planète.

Poids :

Moins de 0,5 gramme

Taille :

7 à 10 cm d’envergure

Population :

La population de l’Ouest compte plus de 200 000 individus

Habitat :

Champs et prairies au printemps et en été, côtes chaudes et haute altitude en hiver

Aire de répartition :

Migre du centre du Mexique au sud du Canada

Alimentation :

Nectar de fleurs, notamment l’asclépiade

Le saviez-vous?

Les monarques adultes vivent de 2 à 6 semaines, à l’exception de la génération migratoire, qui vit jusqu’à 7 mois, en automne et en hiver.

© Court Whelan/Natural Habitat Adventures Monarch Butterflies at the Monarch Biosphere Reserve, Mexico

Menaces

Les monarques sont menacés par la déforestation de leurs forêts d’hivernage au Mexique, les dérèglements climatiques qui perturbent leur migration et la disparition des espèces indigènes le long de leurs corridors migratoires, dont les essentielles  asclépiades, mais également toutes les plantes mellifères indigènes. Les chercheur.se.s affirment que l’augmentation de la fréquence et de la sévérité des événements climatiques extrêmes (liée à l’accélération de la crise climatique), contribuent également à la réduction du nombre de monarques.  

Au cours des deux dernières décennies, le WWF a pu observer un déclin important et soutenu de l’aire occupée par les monarques sur leurs territoires d’hivernage, dans les forêts à proximité de Mexico, où la majorité de la population nord-américaine hiverne. Au Canada, le monarque est désigné espèce préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en péril, mais il a été recommandé d’inscrire l’espèce comme étant menacée en décembre 2016.

Ce que fait le WWF-Canada

Le WWF travaille pour la conservation de l’habitat du monarque le long de sa route migratoire qui traverse le Canada, les États-Unis et le Mexique.

Avec un réseau en conservation au Canada, aux États-Unis et au Mexique, nous luttons pour la protection des forêts, pour l’atténuation des dérèglements climatiques et pour la préservation de la route migratoire. De plus, dans certaines parties du Canada, nous encourageons le développement d’habitats respectueux des pollinisateurs via des programmes comme :

  • In the Zone, qui invite les résident.e.s de la zone carolinienne du Sud de l’Ontario à rendre leur jardin et autres espaces verts plus conviviaux pour les espèces.
  • Libérez votre nature à l’école, qui financent des projets éducatifs concrets qui offre la possibilité aux élèves d’aider la nature et les espèces dans leurs communautés.
  • Les vergers de semences, qui sont des partenariats avec des producteur.rice.s de plantes indigènes pour renforcer l’offre de plantes indigènes locales de source traçable, parmi lesquelles des plantes hôtes des monarques (asclépiades) et des plantes à floraison tardive (asters et verges d’or). 
© Court Whelan/Natural Habitat Adventures Monarch Butterflies at the Monarch Biosphere Reserve, Mexico

Ce que vous pouvez faire

La remarquable migration automnale des monarques du sud du Canada jusqu’au centre du Mexique dépend de la quantité d’énergie disponible, soit les sucres produits principalement par les espèces à floraison tardive telles que les verges d’or et les asters. Une synchronisation remarquable dans le temps, sans laquelle les monarques n’auraient pas assez d’énergie pour effectuer cette spectaculaire migration.   

Initiatives qui aident les monarques :  

Planter de l’asclépiade pour soutenir les chenilles de monarque :

  • L’asclépiade commune (Asclepias syriaca) – pousse dans des sols bien drainés
  • L’asclépiade tubéreuse (Asclepias tuberosa) – pousse dans des sols bien drainés 
  • L’asclépiade rouge (Asclepias incarnata) – pousse dans des conditions plus humides, mais aussi dans les jardins normaux

Planter des fleurs à floraison tardive  

  • Echinacea pallida (Echinacea pallida)
  • Rudbeckie hérissée (Rudbeckia hirta)
  • Asters (p. ex. de Nouvelle-Angleterre Symphyotrichum novae-angliae) 
  • Verges d’or (p. ex. du Canada Solidago canadensis) 

Donner